Si après quelques mois sans soleil, votre peau blanchâtre vous file le bourdon, il est peut-être temps de penser à programmer votre première séance de bronzage par brumisation. Très populaire aux Etats-Unis, le bronzage par brumisation – aussi appelé douche autobronzante – est probablement la meilleure façon d’avoir un teint hâlé sans risquer de s’exposer aux dangers des rayons ultra-violet (que ce soit ceux du soleil ou ceux des cabines de bronzage). Et le résultat aura l’air parfaitement naturel : avec le bronzage par brumisation, il n’y a aucun risque d’avoir un bronzage orange du plus mauvais goût.
Sommaire
Comment fonctionne le bronzage par brumisation ?
Le principe du bronzage par brumisation est de pulvériser sur la peau une lotion qui contient de la dihydroxyacétone (DHA). Le DHA est une substance chimique incolore, que l’on obtient par bioconversion de glycérol issu de la canne à sucre, du maïs, ou encore de la betterave. Ce produit interagit avec certains acides aminés des cellules mortes de la couche cornée superficielle de la peau, pour induire la formation de mélanoidines. Il s’agit de pigments bruns qui seront responsables d’une coloration brune de l’épiderme. Comme la couche cornée superficielle de la peau est entièrement renouvelée tous les cinq à sept jours, ce bronzage induit par le DHA s’estompe généralement au bout d’une semaine.
Décrit ainsi, ce processus de bronzage par brumisation peut paraître inquiétant. Mais il faut bien comprendre que la DHA n’est pas absorbée par la peau dans l’organisme. Elle n’interagit qu’avec la peau morte, pour être ensuite rapidement éliminée par desquamation (le processus naturel au cours duquel la peau morte se détache de l’organisme). Par conséquent, ce processus ne présente aucune toxicité connue. La DHA est d’ailleurs inscrite sur la liste de la FDA (pour Food and Drug Administration, l’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux), et on l’utilise dans les produits cosmétiques depuis une trentaine d’années. Cependant, il est quand même conseillé de ne pas appliquer ce produit sur les muqueuses (comme les lèvres ou les yeux), et de faire attention à ne pas en inhaler.
Les 3 méthodes pour réaliser ce type de bronzage
La plupart du temps, les salons de bronzage et autres instituts esthétiques vous proposeront une douche autobronzante dans une cabine de bronzage adaptée, ou vous serez vêtue du plus simple appareil : un simple string jetable et une charlotte pour protéger les cheveux. Ce genre de cabine est équipé de plusieurs buses qui vont pulvériser la lotion à base de DHA sur l’ensemble du corps, de façon uniforme. Le processus est très rapide (une minute environ), et comme son nom l’indique, assez semblable à une douche. Le coût s’élève à une trentaine d’euros pour un bronzage total, et moitié moins si l’on se contente du visage et du décolleté.
Certains professionnels pourront également vous proposer une séance à domicile, ce qui est préférable lorsque l’on doit respecter les mesures de distanciation sociale. Dans ce cas là, il n’est pas possible d’utiliser une cabine de bronzage. A la place, on utilisera un système portatif qui permet de pulvériser la solution de bronzage : un aérographe relié à un compresseur d’air. Utilisé dans différents domaines, de la peinture artistique au cake design, en passant par la réalisation de tatouages temporaires, un aérographe permet de pulvériser n’importe quel type de solution avec un excellent niveau de précision et de contrôle. Entre les mains d’un expert, le résultat est tout à fait similaire à celui que l’on peut attendre d’une cabine de bronzage : homogène et sans trace.
Enfin, il reste possible d’acheter soi-même un produit autobronzant en spray, disponible en pharmacie ou dans des magasins cosmétiques. C’est probablement la solution la moins coûteuse, mais c’est un processus long et fastidieux, et il est difficile d’obtenir un résultat parfaitement uniforme.